Margaret Mitchell (1925 - 2017)
Margaret Mitchell a été députée de Vancouver-Est de 1979 à 1993, défenseure des droits des femmes et récipiendaire de l'Ordre de la Colombie-Britannique en 2000. En tant qu'une des premières politiciennes canadiennes à parler de violence conjugale à la Chambre des communes, Mitchell a attiré l'attention nationale en 1982, lorsqu'elle a pris la parole à la Chambre pour souligner le fait qu’une Canadienne sur dix était victime de ce type de violence. Ses paroles ont été accueillies par des rires plutôt que par des appuis. Ce geste a été reconnu comme un « moment décisif qui a réveillé la conscience du Canada » et Margaret Mitchell a continué de faire pression en insistant sur le fait qu’il « ne fallait pas prendre cette question à la légère ».
- Dans les années 1960, elle a commencé sa carrière dans le service public à la Neighbourhood Services Association, à Vancouver, où elle a œuvré pour que les services sociaux soient disponibles dans toutes les communautés.
- En 1979, elle a été élue députée du NPD dans la circonscription de Vancouver-Est et a été porte-parole du NPD en matière d'immigration et de logement, de condition féminine, de multiculturalisme et de citoyenneté. Durant son mandat, Margaret Mitchell a plaidé en faveur d'un programme national de services de garde et de la décriminalisation de l'avortement.
- Elle est devenue une puissante alliée pour les Canadiennes et Canadiens d'origine chinoise et a lancé une campagne à Ottawa pour obtenir un redressement national de la taxe d'entrée imposée aux personnes d’origine chinoise.
- En 1980, elle a voté contre un projet de loi qui accorderait une augmentation de salaire pour les députés et députées. Malgré son désaccord, le projet de loi a été adopté, mais plutôt que d’encaisser cette augmentation de salaire, elle l’a utilisée pour créer le Fonds Margaret Mitchell pour les femmes. Son fonds continue encore aujourd’hui de soutenir des programmes et des initiatives qui favorisent la justice économique et sociale pour les femmes.
- Margaret Mitchell a obtenu une maîtrise en travail social de l'Université McMaster et de l'Université de Toronto. Sa formation lui a permis d’améliorer la vie des autres par le biais du développement communautaire.
